Régler son avion

 




Centrage

 

Pour le multi on peut dire que s’il faut pousser beaucoup en vol dos, le CG est trop en avant et si l’avion décroche très vite à basse vitesse, le CG est trop en arrière.


Pour le planeur on procède de la manière suivante : Mettez-le en piqué sous 45°. Si le

planeur remonte toute de suite, le CG est trop en avant.


Par contre, si le planeur a plutôt

tendance de poursuivre sa décente en accélèrent, le cg et trop en arrière.




 Les ailerons


Ensuite il y a la possibilité de mettre 2 servos d’ailerons sur 2 voies différentes.


Ceci permet un réglage du différentiel à partir de la radio.


On peut aussi utiliser les ailerons comme volets d’atterrissage ou les mixer avec la profondeur comme sur les avions 3D.




Le différentiel aux ailerons

 

Le différentiel aux ailerons est un réglage de débattement différent entre l’aileron du haut et celui du bas.


Ceci est nécessaire car un aileron qui baisse donne plus de portance qu’un aileron qui monte.


Si on met trop de différentiel on obtient cet effet à l’envers.


Le taux de différentiel dépend du type d’avion et donc du profil d’aile utilisé.


Les profils de planeur, souvent à forte courbure, ont en règle générale besoin de plus de différentiel que les ailes du multi à profil symétrique.


En général il faut un différentiel de 10% sur les avions et de 30% sur les planeurs ‘grandes plumes’.


Ces réglages restent à affiner en vol. Pour l’avion on peut le tester en faisant un demi-tonneau en monté sous 45°.


L’avion doit rester parfaitement dans l’axe.


S’il sort le nez déporté dans le sens du tonneau et vers le haut, c’est qu’il n’y a pas assez de différentiel et inversement.


Pour le planeur, un mauvais réglage du différentiel (pas assez) se manifeste par la queue qui à tendance de se déplacer vers la droite quand on donne la commande d’aileron à droite et inversement.


Le fuselage bouge donc dans le sens opposé du virage réalisé.


Un bon réglage du différentiel est donc essentiel pour un pilotage aisé de tout type d’avion, du trainer au multi f3.


Il peut se réaliser de 2 façons différentes, soit par programmation sur les radios programmable, soit mécaniquement en décalant le centre de rotation de la commande coté servo ou coté guignol pour réaliser une course différente entre l’aileron qui se lève et celui qui se baisse.



Pour le planeur, un mauvais réglage du différentiel (pas assez) se décèle par la queue qui à tendance à se déplacer vers la droite quand on donne la commande d’aileron à droite et inversement.




Les empennages :



   _  La profondeur


Il est évident qu’un bon réglage des volets de profondeur contribue à la réussite

des boucles et de toutes autres manoeuvres utilisant les volets.


Ensuite tirez et poussez progressivement le manche de profondeur et vérifiez si les débattements sur les 2 volets sont bien identiques toute au long de la course.


Si malgré toutes les vérifications l’avion tire à gauche ou à droite quand on

actionne la profondeur, un ajustement de débattement en plus ou en moins sur l’un des deux volets s’impose pour corriger le défaut.


Maintenant on va faire un passage sur la tranche.


Si tout va bien, l’avion ira tout droit.


Le cas échéant, il faut maintenir à la profondeur.


Cet effet est dû à un mauvais positionnement du stabilisateur par rapport à l’aile et l’axe de traction de l’avion.


Ceci est un réglage très compliqué car il faut arriver à trouver le bon compromis

entre le piqueur du moteur, l’incidence de l’aile, la position de l’aile, la position du

stabilisateur et l’axe de traction.



  _ La dérive


Sur les avions de voltige, un volet de dérive de taille assez importante est

indispensable pour une bonne exécution de l’ensemble des figures.


Il faut d’abord vérifier si le volet en position neutre est parfaitement dans l’axe du fuselage, ceci aussi après une action de la commande à gauche ou à droite.


Ensuite on va faire un passage sur la tranche.


Si tout va bien, l’avion s’arrête sur la tranche et n’aura pas tendance de continuer ou revenir en roulis.


Le cas échéant, il faut maintenir aux ailerons.


Cet effet est dû à une mauvaise répartition de la surface du volet.


Si l’avion continue en roulis sur la tranche, le volet à trop de surface en haut et pas assez en bas et inversement.



Ce volet peut jouer un grand rôle dans les mixages de multi.


On peut lui faire simplifier les vols tranche en mettent un mixage aux ailerons pour compenser le roulis et à la profondeur pour la trajectoire.


Ces mêmes mixages peuvent simplifier les renversements et les corrections effectués avec la dérive.


Outre que lors du vol tranche, on peut vérifier si le mixage est bon en vol à plat en bougeant lentement la dérive.


L’avion doit bouger uniquement la queue sans vouloir monter/descendre et/ou partir en roulis gauche/droite.




La programmation radio


Avec l’arrivé des radios programmables on peut rectifier un certain nombre de défauts de nos avions et de pilotage.


Dual-rate et exponentiel


L’option le plus utilisée est certainement le dual-rate, qui permet d’avoir des grands

débattements en vol et plus petit pour l’atterrissage.


Souvent le dual-rate est couplé à l’exponentiel, ce qui permet d’avoir peu de

débattement au tour du neutre, tout en ayant assez quand on met la manche à

fond.


Sur mon multi j’utilise 30% d’exponentiel et 40% de dual-rate aux ailerons et

à la profondeur et resp. 60% et 50% à la dérive.


Pour l’atterrissage, passez en petit débattement sans exponentiel car avec une vitesse réduite on est souvent amenés à faire de grandes corrections dues au vent et à ses turbulences.